Description : La collection ANACROUSE offre aux pianistes novices et confirmés un large choix d’œuvres classiques, allant de la Renaissance à l’époque moderne.
Proposer tout à la fois des « incontournables » du répertoire classique et des pièces de compositeurs parfois oubliés, toutes d’une valeur pédagogique indéniable, tels sont les objectifs que nous nous sommes fixés. Chaque pièce, vendue à l’unité, a fait l’objet d’un travail éditorial attentif, tant sur le plan de l’établissement du texte musical que de sa gravure, afin de garantir aux musiciens les conditions indispensables aux plaisirs tirés du commerce fréquent de ces œuvres.
Les partitions sont proposées sous la forme d’ouvrages traditionnels (feuillets papier), et disponibles également par téléchargement.
Les célèbres Romances sans paroles (Lieder ohne worte) de Felix Mendelssohn sont des pièces raffinées, mélancoliques et brèves pour piano. Ses romances, Quarante huit réparties en huit cahiers, sont créées au fil de sa vie dans les moments rares de solitude. Chacune est le reflet d’une page d’album sentimentale de son quotidien. A partir de 1832, six cahiers sont publiés en huit fascicules, par les soins du compositeur, chez l’éditeur londonien Novello. Les deux derniers paraîtront après sa mort. Quelques unes des romances ont une appellation comme Morceau pour enfants, Marche funèbre, Chant du gondolier vénitien, Chant du printemps, Chant du dévidoir, Chant populaire et Chant du chasseur. Ecrit entre 1825 et 1842, l’opus 19 est le plus connu du cahier de romances sans paroles. Il comporte six romantiques petites pièces très poétiques, chacune étant le témoignage d’un état d’âme personnel de Mendelssohn. La n°3 « Chant pour la chasse » contribue à enrichir le tableau romantique par son titre représentant la nature. Ecrite sans support littéraire, Mendelssohn laisse son œuvre s’exprimer par la pureté timbrique du piano. A travers une mélodie d’une grande expressivité, cette pièce miniature raconte une courte histoire dans l’esprit d’un petit nocturne. Par une écriture classique, dans un language empreint d’un grand lyrisme, Mendelssohn propose aux pianistes la possibilité de faire chanter leur piano.
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